Histoire et patrimoine

L’occupation humaine de notre territoire remonte à la nuit des temps, mais les traces des tous premiers occupants ont disparues ou n’ont pas encore été trouvées.

A Hatrize chaque fois que l’on donne un coup de pioche,il n’est pas rare d’exhumer des vestiges du passé, au grand bonheur des archéologues.

Les découvertes archéologiques faites sur le banc communal nous font savoir que Hatrize est habité sans discontinuité depuis au moins 4400 ans.

La présence d’un passage à gué de la rivière Orne n’est sûrement pas étrangère à cette occupation humaine. L’accès facile à une eau peu profonde pour les besoins de vie d’une population incita les premiers hommes à s’y installer.

Parcourons cette longue période qui court de la préhistoire à nos jours.

A L’origine

Le Néolithique

Ils ne sont pas déclarés sur les registres de décès de la commune, mais ils sont morts et enterrés à Hatrize depuis 4400 ans.

Ces plus anciens habitants ont étés mis à jour par les archéologues de L’INRAP lors des fouilles effectuées pour la création du Clos sous Vallières (nouveau lotissement).

Sous 30 cm de terre, ils découvrirent deux sépultures. La première contenait le corps d’un adulte et la présence d’une pointe de flèche en silex et des débris de poteries. La seconde tombe, située à quelques dizaines de la précédente, était occupée par le corps d’un adulte de sexe masculin d’un trentaine d’années et d’un enfant de deux à trois ans; trois vases en poterie et des restes d’incinération, humaines ou animales, étaient présents dans la sépulture. Les poteries sont datées du Chalcolithique soit 2400 ans avant notre ère.? A savoir qu’une pointe de flèche en silex a également été trouvée dans les champs surplombant le bois de Vallières, vestige, non daté, du passage d’un chasseur en ces lieux. La présence d’occupation au Néolithique soit 2500 ans avant notre ère à été également mise en évidence sur plusieurs secteurs de la commune, Tremblois – Fournée – terrain de sport – la Tuilerie, par la découverte d’outillage lithique.

L’âge du Fer

Au cours de ces fouilles au Clos sous Vallières, un bâtiment de 7x5m daté d’entre -1250 et 0 de notre ère fût mis à jour.
Cette zone révéla la présence de douze silos à grain enterrés contenant quelques débris de poteries datées du Second Age du Fer soit environs – 450 avant notre ère. Ces silos d’une capacité totale de plus de 22 tonnes de grain laissent présumer une surface cultivée importante et une nombreuse population sur le territoire.
Dans cette même zone,sous une importante couche de sables alluvionnaire dans les fondations d’un maison en cours de construction, fût découvert un foyer contenant un vase et des débris de poteries datées de la Tène période du 2éme âge du fer soit – 450 à -52 avant notre ère. Ce foyer d’ampleur assez importante contenait de nombreux ossements de moutons non calcinés. L’alternance de couches de charbon de bois et de sable alluvionnaire indique que ce foyer à été utilisé par des bergers qui revenaient régulièrement sur ce secteur.

L’époque Gallo-Romaine

La confluence sur le territoire de la commune de deux voies romaines secondaires reliant Gravelotte-Briey et Haudiomont favorisa une forte implantation à l’époque gallo-romaine -52 à 476 de notre ère.

De nombreuses traces d’habitat Gallo-Romains trouvés au cours du 18e siècle laissent supposer qu’à cette période le village était également implanté sur le le plateau vers Daumont.

Parmi les découvertes importante de cette période, on peut citer :

  • En 1878 lors de la construction de la voie ferrée de Briey à Jarny les terrassiers mirent à jour une stèle en pierre sculptée d’1,20m de haut représentant le dieux Mercure portant Bacchus sur son bras gauche. Cette stèle est visible au Musée Lorrain de Nancy.
  • Des pièces de monnaie dont une de Vespasien sont trouvées lors de travaux dans le village.
  • Dans les années 1960, lors du terrassement du terrain de sport de l’habitat Gallo Romain est mis en évidence.
  • Au Gond des Prés outre les découvertes précédentes, deux enclos quadrangulaires de 14m et12m sont trouvés. Des petites structures circulaires sont présentes dans ces enclos dont certaines contenaient des restes d’incinérations humaines et des fragments de vases. Ce site avait une fonction funéraire.
  • D’autres endroits de la commune ont également livré traces d’habitat de cette époque: La Tuilerie- Jadenot- La Louvière- Les Tendres Terres- La Grande Pièce- En Romaney.

Le Haut Moyen Age

Au Haut Moyen Age ,476-987, l’habitat se recentre sur le village actuel. Des sépultures et de l’habitat Mérovingiens ( 476 à 751 ) sont mis à jour :

  • Tortu Champs, découverte en 1842 d’un tombeau renfermant des ossements, une lame de poignard, une boucle de ceinture en fer incrusté de filets d’argent.
  • Dans le quartier de l’église en 1844 –1845 lors de la construction d’une maison, furent trouvés plusieurs tombeaux murés latéralement recouverts de dalles, renfermant de nombreux squelettes ainsi que des haches- lances-sabres-vases de terre – un petit calice en verre – coutelas- poignées de sabres en cuivre- boutons etc…Il s’agirait d’un cimetière mérovingien.
  • De l’habitat est trouvé au Poirier le Loup lors des fouilles préventives pour la création d’un lotissement. Découverte majeure car on ne dénombre que trois sites de cette époque en Lorraine.
  • De l’habitat du Carolingien (751à 987 ) est également découvert sur la commune :

– Poirier le Loups mise à jour d’ une partie des murs d’enceinte d’une construction en bois- pierre et terre et des annexes à usage agricole ou artisanal.
– Un habitat important du Carolingien est aussi découvert dans la zone Daumont – les Carrières.

  • Toujours au Gond des Prés, de l’habitat du IXe au XIIe siècle y a été mis à jour.

Toutes ces découvertes montrent que avant l’an 1000 la population était dispersée sur une bonne partie du territoire. Une inconnue toutefois, au lieu dit Meuroville on a découvert des fondations, supposées être celles d’une ancienne église. L’emplacement compris entre les murs représentait le chœur et la nef d’une église. Un puits se trouvait à cet endroit. Le nom donné à ce lieu- dit correspondrait il à l’emplacement d’un ancien village ?

Du moyen âge à nos jours

A partir du Moyen Age (987-1492) l’histoire de Hatrize est mieux appréhendée par l’existence de documents écrits.

Aux environs de l’an 1000 le village se recentre autour de l’église. Un document daté de l’an 758 indique la présence d’une église à Hatrize. Le village est attesté à partir de 1157.

Hatrize apparaît pour la première fois au cours du XIIe dans un document sous le nom de Haistrixe puis Hastrise en 1157- Astrise en 1186 – Hatrize en 1188- Hattrisia en 1230- Astrise en 1320- Hautrize en 1352- Atrize en 1369- Hattrisia en 1544- Haitrize en 1597- Hartelize au XVII ° – Hestrisse en 1633- Hestrise en 1635- Hesterise en 1636- Hatterize et Hattrize vers 1689- Hattrisia en 1749- Hattrise en 1779.

Hatrize connut une très grande influence religieuse aux XVIIe et XVIIIe siècles. La paroisse de Hatrize était le siège d’un archiprêtré qui en 1730 comprend 17 paroisses, 13 annexes, 3 chapelles de château et un vicariat. Sa couverture spirituelle couvrait un territoire s’étendant de Jœuf à Mars la Tour et de Gravelotte à Abbéville.

La population fût très importante au cours de ces XVIIe et XVIIIe siècles.

Le village est ravagé et incendié en 1635 par les troupes suédoises lors de la guerre de trente ans (1618-1648) .Lors de la réfection des enduits extérieurs de l’église,les moellons utilisés pour l’agrandissement de la nef effectué au XVIII° siècle présentaient des traces de calcination, moellons de réemploi de bâtiments incendiés. Une meule de moulin usagée logée dans le mur a également été utilisée comme moellon.

Sur le territoire de la commune, nombre de moellons calcinés étaient encore visibles vers la fin 1800.

Au XII° et XIII° siècle la commune possède une léproserie.

Jusqu’en 1789 Hatrize dépend d’abbayes- contés – duchés et autres bailliages dont l’énumération serait trop longue.

Lors de la création des départements en 1790, la commune fait partie du département de la Moselle et en 1870 rattachée à la Meurthe et Moselle issue du redécoupage de la Lorraine après l’annexion de la Moselle et Alsace par l’Allemagne.

Monuments caractéristiques sur la commune

Le territoire communal recèle quelques bâtiments caractéristiques.

L’église ,dont une primitive, est citée dans un document daté de 758.

Le cœur actuel de style roman est antérieur à 1157 (charte de l’an 1157 confirmant par l’évêque de Trêve le droit à l’abbaye de St Martin de Metz à nommer cure à Hatrize).

Les deux premières travées de la nef et la chapelle seigneuriale, de style gothique, sont antérieures à 1530.

Perrin de Ludres fût inhumé en1534 dans cette chapelle seigneuriale ainsi que en 1785 Laurent de Gourcy propriétaire du château.

La troisième travée de la nef et le clocher datent de 1771.

En 1844 les restes d’Albert de Briey décédé en 1136 y furent également transférés.

L’église abrite un retable de bois sculpté représentant le Christ entourés des apôtres . Ce retable classé monument historique date probablement de la seconde moitié du XVIe siècle.

Dans le cœur, on voit une statue en bois de St Martin patron de la paroisse. Cette statue du XVIIIe siècle est l’œuvre d’un des membres de la famille de sculpteurs Greff dont l’atelier était installé à Altwiss au Luxembourg. Une copie de cette statue remplace l’original dans une niche au dessus du porche d’entrée.

L’église est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Porche ancien cimetière

L’entrée de l’ancien cimetière, dit Petit Cimetière, s’effectue par la porte de l’ancienne ferme seigneuriale édifiée en 1630. Cette ferme dite ferme Morbois située rue de Verdun, est démolie dans les années 1950 pour permettre l’accès au tout premier lotissement de la commune. La porte fût récupérée et accolée à l’église.

A l’intérieur du petit cimetière, dans l’angle de la nef et de la chapelle seigneuriale, est accolé un ossuaire daté du XVI° siècle. L’arcade sud surmontée de trois cranes noyés dans la maçonnerie a été percée en 1747 lors d’une restauration. Cet ossuaire, un des rares en Lorraine, est classé monument historique.

Ossuaire

La maison forte datée du XVIe siècle est probablement construite sur les restes d’un ancien château, car en 1343 Jean d’Apremont vend à son cousin Henry IV comte de Bar entre autres châteaux celui de Hatrize. En 1388 il est propriété de Philibert des Armoises et en 1459 celle de Didier de Landres de Briey. Construite avant 1635 par la famille de Landres,cette maison forte flanquée d’échauguettes contrôlait le passage de la rivière. Les propriétaires changent au cours des siècles. Propriété de la Société des Mines de Hatrize elle sera acquise en 1956 par la famille des occupants actuels. Cette demeure est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Maison forte

Emblématique de Hatrize, le moulin. Un moulin existe déjà en 1186 car, par un document de cette date, Bertram évêque de Metz atteste que l’abbaye de Saint Martin de Metz est propriétaire en partie de la terre de Hastrise et du moulin. En 1696 il est cédé à Nicolas Petitmaire meunier à Hatrize.

A la révolution française il devient bien national et vendu en 1791. Les propriétaires se succèdent et en 1861 il est acheté par J.B Beaucart. Entre 1905-1910 il est transformé en moulin industriel.

A partir de 1956 les différents moulins de la région fusionnent. Les moulins de Hatrize, propriété Beaucart, et de la Caulre, propriété Loisillon, sont regroupés en société des moulin de Hatrize et de la Caulre. En 1967 nouvelle fusion avec le moulin d’Auboué pour former Minolor. En 1971 Minolor rachète le moulin de Moineville. En 1988 Minolor est absorbé par les Grands Moulins de Paris pour prendre les droits de production de farine. Le moulin de Hatrize fermera en1989.

Il sera repris par un marchand de biens véreux.

Mis en vente par saisie du tribunal de Meaux il sera acquis par un particulier croyant devenir propriétaire d’un petit moulin avec roue à aube logé dans un décor champêtre. La conseil municipal lui sauve la mise en le lui rachetant par droit de préemption.

Sa situation en zone inondable n’en permet aucune reconversion. Devenu friche industrielle,décision est prise de le démanteler tout en conservant quelques traces de l’ancienne installation.

La ferme de Daumont, dont on parle très peu, a pourtant un passé très chargé d’histoire. Une petite maison est construite au cours du XVIe siècle sur l’emplacement d’un bâtiment de la période gallo-romaine appartenant depuis le VIII° siècle à l’abbaye de St Martin devant les Metz .Une chapelle occupée par un ermite est construite à proximité au moyen- age. La maison est ruinée lors de la guerre de trente ans. L’abbaye fait reconstruire une habitation qui sera habitée en 1704. La chapelle est détruite en 1789 lors de la révolution. Une pièce en or à l’effigie de Charles Quint est découverte en 1825 dans le puits de l’habitation.

Haut du calvaire

En traversant Hatrize on remarque la présence d’un calvaire ou croix de chemin en pierre de jaumont. Erigé en 1703 par Bartélémi, habitant de la commune. Ce calvaire adossé à un pignon de maison, après restauration, est translaté en 2005 à l’intersection de la rue de Verdun et de la rue Jean Poussot.

Des ressources minérales qui auraient pu faire changer l’histoire…

Les particularités géologiques du territoire seront exploitées au cours des siècles.

Deux carrières exploitaient les bancs calcaires, fournissant de la pierre de taille et des moellons de très bonne qualité pour la construction qui étaient expédiés jusqu’en Wœuvre. Ces carrières fournissaient également des pierres concassées servant à l’empierrement des routes. Une de ces carrières exploitait aussi du sable à bâtir.

Deux fours à chaux étaient implantés sur la commune. On n’a pas trace de leur situation. La chaux fournie, issue de calcaires non argileux, ne permettait pas de construire des ouvrages dans l’eau.

Le lieu dit la Tuilerie doit son nom à la présence d’une tuilerie exploitant l’argile de très bonne qualité de ce secteur. Le bois nécessaire à la cuisson provenait de la forêt proche. Cette tuilerie fournissait des tuiles prisées dans la région. Les bâtiments de cette tuilerie étaient encore visibles en 1888 et dans les années 1970 on trouvait encore des quantités de fragments de tuiles en surface de ce lieu.

Des vestiges de forges datant du XVe-XVIe siècle y ont été aussi trouvés.

Le sous-sol de la commune recèle d’ importantes couches de minerais de fer.

Cinq concessions couvrent partiellement le territoire.

  • La concession d’Abbéville appartenait à la Société des Profils et Tubes de l’Est . Située en partie sous la forêt communale cette concession n’a jamais été exploitée.
  • La concession de Bellevue détenue par Lormines,petite zone à l’est, n’a connu que quelques galeries de traçage effectuées par la mine d’Auboué-Moineville.
  • La concession de Labry attribuée en 1887 à la Société des Forges de Champigneule et Liverdun couvre une petite partie sud -ouest de Hatrize. Cette concession n’a pas exploité sous notre territoire.
  • La concession de Giraumont attribuée en 1886 à la Compagnie Anonyme des Forges de Châtillon- Commentry, couvre toute la partie sud de notre sous sol à partir de la voie de chemin de fer. Trois couches de minerais y ont été exploitées- rouge- grise et verte. Les couches grises et vertes les plus riches en fer furent exploitées au maximum des possibilités. Cette exploitation intense nous vaut des zones avec risques miniers et les désagréments associés, sans que la commune n’ait profité financièrement de ce minerais qui sortait aux puits de Giraumont.
  • La concession de Hatrize couvre toute la partie au nord de la voie ferrée et se prolonge sous Les Baroches.

Cette concession à failli changer la destinée de Hatrize.

Charles Géorgi, industriel parisien,n’arrive plus à fournir des pièces à prix compétitifs dans les usines de Marquise, Pas de Calais. Les minerais rendus sur place sont trop onéreux. Il engage des pourparlers pour le rachat des usines sidérurgiques d’Ottange-Rumelange situées à la frontière luxembougeoise. N’obtenant pas satisfaction il décide de construire une usine sur la partie non concédée du bassin de Briey.

En 1897 il dépose une demande d’autorisation de recherche de minerais de fer et en1898 il engage une campagne de sondages sur notre territoire. Les sondages traversent les couches ferrugineuses entre 185,5 et 218m de profondeur. La couche grise a une puissance de 2,30 à 4,70 m avec une teneur en fer de 30%, la couche verte de 2,80 à 4,20m a une teneur en fer plus faible de 26%.

Simultanément il passe des compromis avec les propriétaires pour l’achat des terrains nécessaires pour l’implantation de puits de mine et d’une usine sidérurgique. Ces installations envisagées sur les hauts de Hatrize seraient reliées par un embranchement à la voie ferrée de Conflans à Briey.

Le 31 août 1898 Monsieur Géorgi dépose une demande concession de 14,64 km2.

Un concurrent, Paul Hessel,fait également une demande de concession qui recouvre une partie de celle envisagée par Charles Géorgie. Après d’âpres tractations administratives, le 28 octobre 1902 il lui est accordé une concession de 842 hectares située sur Hatrize, Les Baroches, Valleroy, Labry et Abbéville.

Le projet ne peut se concrétiser. François de Wendel rachète la concession en 1912 et en fait apport à la Société des Mines de Hatrize ,filiale de la Société de Wendel et Cie. Le 15 mars 1973 les Profilés et Tubes de l’Est reprennent la concession.

Deux galeries de reconnaissances sont effectuées en1957 depuis la mine de Giraumont. Ce sont les seuls travaux effectués sur la concession .

Que serait-il advenu de Hatrize si le projet de Charles Géorgie s’était concrétisé?

Une mine et usine sidérurgique nécessitent l’emploi de plusieurs milliers de personnes qu’il faut loger. Nécessité de construire des milliers de logements, des commerces ,des écoles et toutes les structures pour les besoins d’une importante population. Hatrize aurait connu le même sort qu’Auboué, Homécourt, Jœuf ?

Hatrize commune agricole de 400 habitants en 1900 serait devenu ville industrielle de 6000 à 7000 habitants ?

Hatrize, attachée à son caractère rural, l’a surement échappée belle !

La guerre de 1914-1918

Sans vouloir retracer toute cette période de l’histoire, Hatrize a connu l’un des premiers combats de cette guerre.

Le 3 août 1914 l’Allemagne entre en guerre contre la France. Le 6 août au matin deux compagnies allemandes traversent la commune et envoient un détachement occuper la ferme du Tremblois. Informé de cette présence allemande,le 16°BCP caserné à Labry envoie la section du lieutenant Drieux à leur rencontre. Avec le renfort de la compagnie du capitaine Vauthier la ferme est reprise aux quelques allemands,qui se replient. L’après midi une compagnie allemande revient sur les lieux et prends position pour reprendre la ferme. Le capitaine Vauthier engage le combat et devant la poussée de l’ennemi décide de se replier. Le bilan coté français est lourd: le lieutenant Drieux et 15 chasseurs sont tués, 64 blessés. Du coté allemand, les pertes ne sont pas connues.

Un monument sera inauguré le 4 juillet 1937 prés de la ferme du Tremblois. Seize sapins symbolisent les 16 soldats tombés au cours du combat de ce 6 août 1914.

Tous les ans une cérémonie commémore le souvenir de ces chasseurs.

Conclusion

Ces lignes, non exhaustives , retracent 4400 ans du riche passé de notre commune.

Territoire archéologique très sensible, des recherches futures combleront peut-être les lacunes de certaines périodes.

Références

  • Service Régional de l’Archéologie de Lorraine
  • Statistique Historique, Industrielle et Commerciale de la Moselle – Verronais 1844
  • Hatrize et son Histoire- M. Ravenelle – instituteur à Hatrize – 1888
  • Notes sur Hatrize – Serge Leliévre
  • Généalogie du Pays de Briey – n°33-34 – 2007 – Articles de Hervé Leliévre
  • Hatrize et Gorze – Pierre Leroy – 1990
  • Mémoire d’arrêt des travaux miniers de la concession de Hatrize – 2007
  • Hatrize – Mémoire d’un village Lorrain – Jean-Marie Cunier – Jean Larose – 2008
  • Apports personnels – Jean Louis Temporelli

Jean Louis Temporelli